Composé de Gaëtane Abrial et de Guillaume Farré, Bon Air est un duo francophone de pop/folk. En 2016, ils dévoilent leur EP Electrical et s’affirment comme un groupe à surveiller de près. Leurs chansons, aux mélodies joyeuses qui mélangent folk et douceur, dégagent une authenticité et une fraîcheur séduisantes.
En 2019, Bon Air dévoileront leur album. Gaëtane et Guillaume nous partagent quelques détails :
Votre album sortira en 2019, à quoi peut-on s’attendre ?
Il ne faut s’attendre à rien pour être surpris et se laisser emporter.
L’album ressemblera-t-il à votre EP Electrical ou avez-vous pris une autre direction musicale ?
Nous sommes allés beaucoup plus loin. Nous avons travaillé avec Jérôme Amandi de Talisco. Il est notre coup de cœur. Une rencontre marquante pour cet album et humainement.
Dans l’EP, vous interprétez vos chansons en anglais. Pourquoi avoir choisi cette langue ? Et est-ce qu’il en sera de même pour l’album ?
L’anglais était évident pour nous au départ car nous avons commencé à écrire et à faire nos premiers concerts en Nouvelle-Zélande. Nous sommes de retour en France depuis un bon moment déjà et l’envie de chanter en français est réapparue comme une évidence. On y a pris beaucoup de plaisir. L’album sera essentiellement en français.
Est-ce que l’album a été composé autour du monde comme votre EP ?
Nous avons voulu retourner en Nouvelle-Zélande, marcher dans nos premiers pas. Nous sommes allés puiser des choses très intéressantes là-bas. Loin de chez nous.
Comment vos voyages vous ont-ils influencé en tant qu’artistes ?
Les voyages te font sortir de ton quotidien et de tes habitudes. Tu te retrouves face à toi-même, à tes faiblesses et tes forces. Le fait de ne plus avoir de repères te pousse à aller de l’avant, réfléchir sur toi-même et sur ce qui t’entoure. C’est très inspirant. J’ai besoin de solitude pour pouvoir écrire.
Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre musique ?
La liberté. La vraie. Nous vivons dans un monde où tout va très vite, trop vite. C’est une course effrénée qui nous conduit vers le vide. Je crois qu’il faut savoir s’écouter profondément. Se faire confiance.
Pourquoi avoir choisi « Bon Air » comme nom de scène ?
Ça a été un vrai coup de cœur. Il y a de la légèreté, de la simplicité, du vrai.
Y a t-il une chanson de l’album qui vous tient particulièrement à cœur ?
Chaque chanson a sa place dans l’album. On les a choisies avec soin. Je les aime toutes. Il y en a une qui est un peu différente. Je l’ai écrite avec Jérôme (Talisco) en une heure à la fin de notre première session d’enregistrement au Manoir de Léon. On l’a enregistré en une prise. C’était la magie de l’instant. Celle qui ne se calcule pas. J’aime beaucoup ça !
Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?
Rester en accord avec nous-mêmes pour pouvoir donner le meilleur.
Et nous avons très envie de remplir des salles pour partager nos chansons avec le public.
En attendant la sortie de l’album, on vous laisse vous évader avec le clip de ILSY:
Photos © François Jauret